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Prescience
Sommaire
Variantes | Singulier | Pluriel |
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Féminin | prescience | presciences |
Définitions de « prescience »
Trésor de la Langue Française informatisé
PRESCIENCE, subst. fém.
Wiktionnaire
Nom commun - français
prescience \pʁe.sjɑ̃s\ féminin
- Connaissance de l’avenir.
- La prescience des événements prochains.
- La prescience divine.
- Je voudrais deviner le sens de cette minute, sentir son urgence, jouir un peu de cette obscure prescience vitale que je prête à Musset, à Hugo. Naturellement je n’aperçois que des brumes. — (Jean-Paul Sartre, Les mots, 1964, collection Folio, page 206)
- Une obscure prescience semblait l’avoir avertie qu’elle pouvait perdre son trône. — (Amélie Nothomb, Robert des noms propres, Éditions Albin Michel, Paris, 2002, page 79)
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Prévision de l’avenir.
- Quant à Godefroy, qui, dans un moment de prescience, sans doute, voyait avec peine tous ces arrangements, il donna pour tout don à sa nièce ce chapelet… — (Alexandre Dumas, Othon l’archer, 1839)
- Il était malade, très malade : cela, maintenant, tournait à la certitude, s’imposait à elle par une véritable divination, où il entrait moins de raisonnement que de subtile prescience. — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre XIII)
- Et alors, ce rire de gorge qui lui renversait la tête en arrière, découvrait ses dents d’une blancheur laiteuse, donnait à Jacques une sensation de désir et une prescience de voluptés grisantes. — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
- Je commence à être à l’âge où l’on dit bonjour aux vieilles dames qu’on rencontre deux fois de suite, par prescience plus aiguë du temps où je serai l’une d’entre elles. À vingt ans, je ne les voyais pas, elle seraient morte avant que j’aie des rides. — (Annie Ernaux, Journal du dehors, 1993, réédition Quarto Gallimard, page 534)
Littré (1872-1877)
- Terme de théologie. Connaissance particulière que Dieu a des choses qui ne sont pas encore arrivées, et qui ne laissent pas de lui être déjà présentes.
Il ne sert de rien, pour expliquer la prescience, de mettre un concours général de Dieu, dont l'action et l'effet soient déterminés par notre choix ; car ni le concours ainsi entendu, ni la volonté de le donner n'ont rien de déterminé, et par conséquent ne servent de rien à faire entendre comme Dieu connaît les choses particulières ; de sorte que, pour fonder la prescience universelle de Dieu, il faut lui donner des moyens certains par lesquels il puisse tourner notre volonté à tous les effets particuliers qu'il lui plaira d'ordonner
, Bossuet, Lib. arb. 3.La simple prescience d'une action, avant qu'elle soit faite, ne diffère en rien de la connaissance qu'on en a après qu'elle a été faite
, Voltaire, Lett. au pr. roy. de Pr. oct. 1737.Quelque difficulté qu'il y ait à concevoir la manière dont la prescience de Dieu s'accorde avec la liberté, comme cette prescience ne renferme qu'une certitude d'événements qui se trouverait toujours dans les choses, quand même elles ne seraient pas prévues, il est évident qu'elle ne renferme aucune nécessité et qu'elle ne détruit point la possibilité de la liberté
, Voltaire, ib.Fig.
Il lui semblait enfin que la vertu, loin de tourmenter la vie, contribuait tellement au bonheur durable, qu'on pouvait la considérer comme une sorte de prescience accordée à l'homme sur cette terre
, Staël, Corinne, XIX, 4.
HISTORIQUE
XIIIe s. Que la prescience divine Ne met point de necessité Sor les euvres d'umanité
, la Rose, 17474.
Encyclopédie, 1re édition (1751)
PRESCIENCE, s. f. (Métaphysique.) On appelle prescience toute connoissance de l’avenir. De peur que notre liberté ne fût en péril, si Dieu prévoyoit nos déterminations futures, Cicéron lui ravissoit sa prescience ; & pour faire les hommes libres, comme dit S. Augustin, il les faisoit sacriléges. Les Sociniens, dont le grand principe est de ne rien croire que ce qui est d’une évidence parfaite, ce qui est fondé sur les notions purement naturelles, ont adopté ce sentiment. S’il étoit une fois bien déterminé que toutes les créatures n’ont aucune force ni aucune activité ; qu’il n’y a que Dieu seul qui puisse agir en elles & par elles ; que si un esprit a la perception d’un objet, c’est Dieu qui la lui donne ; que si ce même esprit a une volonté ou un amour invincible pour le bien, c’est Dieu qui le produit ; que s’il reçoit des sensations, c’est Dieu qui les modifie de telle ou de telle maniere ; enfin s’il ne se trouvoit dans le monde que des causes occasionnelles & point de physiques : par ce système on prouveroit invinciblement la prescience de Dieu. En effet, s’il exécute tout ce qu’il y a de réel dans la nature, il le comprend d’une façon éminente, il possede lui seul toute réalité : & pourroit-il agir sans connoître les suites de son action ? Mais ce rapport nécessaire qui se rencontre entre les opérations de Dieu, & la connoissance qu’il a de leurs suites à l’infini, donne, ce me semble, une atteinte mortelle à notre liberté ; car celui qui ne pense & ne veut, pour ainsi dire, que de la seconde main, agit sans choix, & ne peut s’empêcher d’agir. Ou Dieu forme les volitions de l’homme, & en ce cas l’homme n’est pas libre : ou Dieu ne peut connoître dans une volonté étrangere une détermination qu’il n’a point faite ; en ce cas-là l’homme est libre ; mais la prescience de Dieu se détruit des deux côtés. Difficulté insurmontable ! mais dont triomphe cependant avec éclat la raison aidée de la foi : je dis, la raison aidée de la foi. Jugez si abandonnée à elle seule elle pourroit résoudre les difficultés qui attaquent la prescience de Dieu dans le système de la liberté humaine. En voici une des principales. La nature de la prescience de Dieu nous étant inconnue en elle-même, ce n’est que par la prescience que nous connoissons dans les hommes que nous pouvons juger de la premiere. Les Astronomes prevoient par conséquent les éclipses qui sont dans cet ordre-là. Cette prescience est différente ; 1°. en ce que Dieu connoît dans les mouvemens célestes l’ordre qu’il y a mis lui-même, & que les Astronomes ne sont pas les auteurs de l’ordre qu’ils y connoissent ; 2°. en ce que la prescience de Dieu est tout-à-fait exacte, & que celle des Astronomes ne l’est pas, parce que les lignes des mouvemens célestes ne sont pas si régulieres qu’ils le supposent, & que leurs observations ne peuvent être de la premiere justesse ; on n’en peut trouver d’autres convenances, ni d’autres différences. Pour rendre la prescience des Astronomes sur les éclipses égale à celle de Dieu, il ne faudroit que remplir ces différences. La premiere ne fait rien d’elle-même à la chose ; & il n’importe pas d’avoir établi un ordre pour en prévoir les suites. Il suffit de connoître cet ordre aussi parfaitement que si on l’avoit établi ; & quoiqu’on ne puisse pas en être l’auteur sans le connoître, on peut le connoître sans en être l’auteur. En effet, si la prescience ne se trouvoit qu’où se trouve la puissance, il n’y auroit aucune prescience dans les Astronomes sur les mouvemens célestes, puisqu’ils n’y ont aucune puissance. Ainsi Dieu n’a pas la prescience en qualité d’auteur de toutes les choses ; mais il l’a en qualité d’être qui connoît l’ordre qui est en toutes choses. Il ne reste donc qu’à remplir la deuxieme différence qui est entre la prescience de Dieu & celle des Astronomes. Il ne faut pour cela que supposer les Astronomes parfaitement instruits de la régularité des mouvemens, célestes, & d’avoir des observations de la derniere justesse ; il n’y a nulle absurdité à cette supposition : ce seroit donc avec cette condition qu’on pourroit assûrer sans témérité que la prescience des Astronomes sur les éclipses seroit précisément égale à celle de Dieu, en qualité de simple prescience ; donc que la prescience de Dieu sur les éclipses ne s’étendroit pas à des choses ou celle des Astronomes pouvoit s’étendre. Or il est certain que quelque habiles que fussent les Astronomes, ils ne pourroient pas prévoir les éclipses, si le soleil ou la lune pouvoient quelquefois se détourner de leur cours indépendamment de quelque cause que ce soit & de toute regle ; donc Dieu ne pourroit pas non plus prévoir les éclipses ; & ce défaut de prescience en Dieu ne viendroit non plus que d’où viendroit les défauts de prescience dans les Astronomes. Ce défaut ne viendroit pas de ce qu’ils ne seroient pas les auteurs des mouvemens célestes, puisque cela est indifférent à la prescience, ni de ce qu’ils ne connoîtroient pas assez bien les mouvemens, puisqu’on suppose qu’ils les connoîtroient aussi-bien qu’il seroit possible : mais le défaut de prescience en eux viendroit uniquement de ce que l’ordre établi dans les mouvemens célestes ne seroit pas nécessaire & invariable. Donc de cette même cause viendroit en Dieu le défaut de prescience ; donc Dieu, bien qu’infiniment puissant & infiniment intelligent, ne peut jamais prévoir ce qui ne dépend pas d’un ordre nécessaire & invariable. Donc Dieu ne prévoit point du-tout les actions des causes qu’on appelle libres. Donc il n’y a point de causes libres ; ou Dieu ne prévoit point leurs actions. En effet, il est aisé de concevoir que Dieu prévoit infailliblement tout ce qui regarde l’ordre physique de l’univers, parce que cet ordre est nécessaire & sujet à des regles invariables qu’il a établies. Voilà le principe de sa prescience. Mais sur quel principe pourroit-il prévoir les actions d’une cause que rien ne pourroit déterminer nécessairement ? Le second principe de prescience qui devroit être différent de l’autre, est absolument inconcevable ; & puisque nous en avons un qui est aisé à concevoir, il est plus naturel & plus conforme à l’idée de la simplicité de Dieu de croire que ce principe est le seul sur lequel toute sa prescience est fondée. Il n’est point de la grandeur de Dieu de prévoir des choses qu’il auroit faites lui-même de nature à ne pouvoir être prévues : en niant sa prescience, on ne limite pas plus sa science, qu’on limiteroit sa toute-puissance, en disant qu’elle ne peut s’étendre jusqu’aux choses impossibles.
Cette difficulté fondée sur l’accord de la prescience avec la liberté, a de tout tems exercé les Philosophes & les Théologiens. Mais avant d’essayer une réponse, il faut supposer ces deux principes incontestables ; 1°. que l’homme est libre, voyez l’article de la Liberté ; 2°. que Dieu prévoit toutes les actions libres des hommes. Dieu a autant de témoins de sa prescience infaillible qu’il a de prophetes. L’établissement des différentes monarchies, aussi-bien que les tristes ruines sur lesquelles d’autres monarchies se sont élevées la fécondité prodigieuse du peuple d’Israël, & sa dispersion par toute la terre, sans avoir aucun azyle fixe & permanent ; la conversion des gentils & la propagation de l’évangile : toutes ces choses prédites & accomplies exactement dans les tems marqués par la providence, sont des témoignages éclatans de cette vérité, que les nuages de l’incrédulité ne pourront jamais obscurcir. D’ailleurs si les actions libres se déroboient à la connoissance de Dieu, il apprendroit par les événemens une infinité de choses qu’il auroit sans cela ignorées : dès-là son intelligence ne seroit pas parfaite, puisqu’elle emprunteroit ses connoissances du dehors. Ce qui est emprunté marque la dépendance de celui qui emprunte : emprunter est la preuve qu’on n’a pas tout en soi. La dépendance, le défaut, ou le besoin répugnant à l’infini, l’infini possede donc en lui-même & sans emprunt les connoissances des actions libres des hommes ; s’il ne les connoissoit que par l’évenement, il dépendroit de lui pour le plus de ses perfections ; & dès-lors il ne seroit plus l’infini absolu pour l’intelligence. Il n’y a personne qui ne voie qu’il vaut beaucoup mieux connoître les choses que de les ignorer. N’est-ce pas une chose absurde que de supposer un Dieu dont les vûes sont extrèmement bornées & limitées par rapport au gouvernement du monde ? car tel est le dieu de Socin. Sa providence ne peut former aucun plan, aucun système. Comme on suppose qu’il ménage & respecte la liberté humaine, il doit être fort embarrassé pour amener au point qu’il desire, & pour faire entrer dans ses desseins tant de volontés bisarres & capricieuses. On peut même supposer qu’il en est plusieurs qui ne s’ajusteront pas aux arrangemens de sa providence.
La comparaison que fait l’objection entre la prescience divine & la prescience des Astronomes, que Dieu auroit parfaitement instruits des regles invariables des mouvemens célestes, & qui feroient des observations de la derniere justesse, est défectueuse. On peut bien supposer que les Astronomes ne pourroient pas prévoir les éclipses, si le soleil ou la lune pouvoient quelquefois se détourner de leur cours, indépendamment de quelque cause que ce soit, & de toute regle. La raison en est que ces Astronomes, quelque bien instruits qu’on les suppose sur l’ordre des mouvemens célestes, n’auroient toujours qu’une science finie dont la lumiere ne les éclaireroit que dans l’hypothèse que le soleil & la lune suivroient constamment leur cours. Or dans cette hypothese on suppose que ces deux astres s’en détourneroient quelquefois ; par conséquent leur prescience par rapport aux éclipses seroit quelquefois en défaut : mais il n’en est pas de même d’une intelligence infinie, qui sait tout s’assujettir, & ramener à des principes fixes & sûrs, les choses les plus mobiles & les plus inconstantes.
Étymologie de « prescience »
Lat. præscientia, de præ, avant, et scientia, science.
- Du latin praescientia.
Phonétique du mot « prescience »
Mot | Phonétique (Alphabet Phonétique International) | Prononciation |
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prescience | presjɑ̃s |
Citations contenant le mot « prescience »
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Je me déshabille, le marbre du sol de la salle de bains sous mes pieds nus, la puissance de l'eau sur mon corps que je savonne avec mes mains comme si je savonnais le corps d'une autre femme. J'entre dans le tableau d'Egon Schiele, à mon tour, absorbée par la chair d'une amante imaginaire, le corps tendu par le plaisir qui vient. Allongée sur mon lit, je prends le papier à lettres de l'hôtel et un crayon. Je me dis que si je devais représenter la naissance de la jouissance, je dessinerais des cercles, du plus petit au plus grand puis j'écris à Ruth ce que je n'ai jamais osé lui écrire : « Depuis nos premiers mots, j'ai acquis la prescience de notre histoire, comme si un temps parallèle au nôtre existait ; dans ce temps se dressent les tableaux de ce que nous allons vivre. De ce qui nous attend. » , C'est mon histoire : « Mon corps que je savonne comme si je savonnais le corps d’une autre femme » - Elle
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Si la préhistoire a précédé l’histoire, il n’a jamais été démontré que la prescience ait précédé la science. De Pierre Dac / Arrières-pensées ,
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Le concept de communs fait l’objet d’une attention renouvelée depuis quelques années, au point d’être accommodé à toutes les sauces. Celle que propose Patrick Pharo, spécialiste de la sociologie morale, n’en a pas moins une saveur originale et accessible à toutes les papilles. Il envisage les communs sous l’angle des obligations liées aux appartenances collectives et qui rendent possible l’accès aux biens indispensables pour vivre libre. Or, ces appartenances sont érodées, selon lui, par l’essor continu d’un capitalisme marchand, qui s’emploie à cultiver nos penchants addictifs. Une thèse intéressante qui prolonge les ouvrages précédents de l’auteur et qui amène ce dernier à dénoncer notamment le mariage des algorithmes et du « maternalisme » politique avec une certaine prescience au vu de la gestion de la pandémie actuelle. Passionné de cinéma, l’auteur ne cesse en outre d’agrémenter son propos de références filmiques, ce qui rend ses détours théoriques parfois pointus bien plus digestes. Un ouvrage accessible et stimulant pour aider à penser notre avenir… en commun(s) ! Alternatives Economiques, Eloge des communs | Alternatives Economiques
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Ce propos est tout à fait inaudible à l’époque, mais Lévi-Strauss a très tôt conçu l’humanité comme partie d’un ensemble plus vaste – le vivant –, statut qui lui donne plus de devoirs que de droits. Et la catastrophe écologique qui s’annonce nous contraint à lui reconnaître une prescience extraordinaire – même si, à ses yeux, ç’aurait sans doute été une bien maigre consolation. Le Temps, Vincent Debaene: «Claude Lévi-Strauss avait une prescience en matière d’écologie» - Le Temps
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Il court dans toute son œuvre comme la prescience d’une disparition imminente, mais aussi le désir curieux, juvénile d’explorer et de jouer avec cette limite. Par exemple, dans ce Portail que le visiteur est invité à franchir et qui capte au passage son éphémère reflet, dans ces grands cubes recouverts de miroirs qui tronquent nos corps et les escamotent, ou encore dans les Portland mirrors qui clôturent l’exposition en un troublant final. Disposées en losange sur le sol, de longues poutres en pins y dessinent comme un réseau d’aiguillage, une scène ceinte par des lignes de vie qui filent à l’infini dans des glaces où s’évanouit notre image. La Croix, À Saint-Étienne, l’art minimal de Robert Morris peut en cacher un autre
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Le livre commence par une amende honorable : Minc fut anti-gaulliste et se reproche cette hostilité. Anti-gaulliste par ses parents, militants communistes historiques, qui vouent le Général aux gémonies, anti-gaulliste par adhésion aux idées de Pierre Mendès France, qui fut le vecteur d’une prudente rupture avec la tradition familiale. Chez ce géant tout d’une pièce, il relève surtout des contradictions, entre son amour de la France et son peu d’estime pour les Français, entre sa prescience des constantes de l’Histoire - Hitler perdra sa guerre comme Napoléon les siennes, la Grande-Bretagne préférera toujours le grand large, la Russie boira le communisme comme le buvard boit l’encre, etc. - et sa capacité d’imagination et de rupture contre toutes les apparences, entre sa vista des situations et ses erreurs grossières, sur la grève des mineurs ou sur Mai 68. Ces contradictions furent fécondes, dit-il, et la ductilité politique du Général lui a permis d’épouser son temps en le modelant. Il cite ce mot éclairant toute la sarcastique lucidité du Général : «Après ma mort, on construira une grande croix de Lorraine près de Colombey (un temps…). Elle appellera les lapins à la résistance.» Avec ce jugement final d’un Minc repentant : «Comment ai-je pu ne pas être gaulliste ? Ce manque de lucidité me hante rétrospectivement.» Libération.fr, Alain Minc à l’Elysée - Libération
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La première phrase est juste. Chacun, en effet, voit le virus à sa porte et trouve dans la crise la preuve de sa prescience. Les nationalistes réclament plus de nation, les socialistes plus de social, les écologistes plus d’écologie, les centristes chantent le juste milieu et les extrêmes la radicalité. On dit que tout doit changer, mais on répète la même chose. «Rien ne sera plus comme avant», clame-t-on. Sauf les discours. Libération.fr, «Moi le premier…» - Libération
Traductions du mot « prescience »
Langue | Traduction |
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Anglais | prescience |
Espagnol | presciencia |
Italien | preveggenza |
Allemand | voraussicht |
Chinois | 预知 |
Arabe | علم الغيب |
Portugais | presciência |
Russe | предвидение |
Japonais | 科学 |
Basque | prescience |
Corse | prescienza |
Synonymes de « prescience »
- divination
- prévision
- pressentiment
- appréhension
- connaissance
- crainte
- espérance
- intuition
- précognition
- présage
- présomption
- supposition
- prescience
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